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La maison impossible. Traduction française: David Conte Imbert

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Consuelo Triviño Anzola (Bogotá, 1956) vit en Espagne, où elle travaille à l'Institut Cervantes. Ella a écrit des essais sur des écrivains et des essayistes latinoamericains ou espagnols, ainsi que deux biographie, l'une sur José Marti, l'autre sur Miguel de Cervantes. Comme narrateure a publié les livres de contes: Siete relatos (Sept récits, 1981), La casa imposible (La maison impossible, 2005), Letra herida (Lettre blessée, 2012) et Extravíos y desvaríos (Errances et déviations, 2013). Victor Menco Haeckermann dit sur son travail: «Dans ses textes, les personnages s'affrontent: vicieux, orgueilleux, ils ont trop de préjugés pour connaître pleinement les autres. Pour leur donner la parole, l'écrivaine met au point une polyphonie dans laquelle le lecteur est comme un témoin qui doit confronter leurs propos. C'est le cas dans Una isla en la luna (Une île dans la lune, 2009), La casa imposible (La maison impossible, 2005) et Prohibido salir a la calle (Il est interdit de sortir dans la rue, 1998), construit dans une langue poétique et actuelle, dont les titres expriment le désir de liberté. Dans son roman La semilla de la ira (Le grain de la colère, 2008) Triviño Anzola utilise une recherche exhaustive qu'elle a réalisée sur plusieurs annés autour de la vie et l'oevre de l'écrivain controversé José María Vargas Vila (1860-1933); connu par sa misogynie, son esprit rebelle et sa déchéance, ce dernier est représenté avec beaucoup de respect et de tact: l'auteure reconstruir un journal intime de cet écrivain colombien ami de José Marti, à partir d'une documentation historique et à travers une fine appropiation de son style moderniste. Il s'agit non seulement d'un hommage à l'écrivain, mais aussi du témoigage vivant d'une époque libertaire où les ecrivains résistaient aux politiques néocolonialistes des puissances mondiales en Amérique latin et au conservatisme hypocrite des classes dirigeantes". Son roman Transterrados (Changé de terre, 2018) qui aborde le phénomène de l'émigration latino-américaine en Espagne, construit à partir d'une polyphonie qui recueille différentes expériences de ce phénomène. Son roman le plus récent est Ventana o pasillo (Fenêtre ou couloir, 2021) où la narrateure remet en cause le métier d'écrivaine et les démissions exigées par ce même métier.